|  |   Luke Dowd & Yann Gerstberger vernissage le samedi 21 février 2009 à 19h00 / exposition du mercredi 25 février au jeudi 12 mars ouverte du mercredi au samedi de 15h00 à 20h00 pour et avec  Le Commissariat / 13, rue Ternaux 75011 Paris 
        
        
        
            La donne est simple : deux artistes que peu de gens connaissent (un   américain en exil à Londres et un jeune loup de province), de la couleur, et des formes peut-être   inédites. Beaucoup d'éléments les réunissent, citons quelques-uns d'entre eux. Le plus important est de retenir que Luke Dowd et Yann Gerstberger ne   font pas dans la référence. Sans grands discours donc, loin des fleuves, même si leurs productions   restent volubiles, quand par exemple ils salissent les signes du luxe ou de l'exotisme tout en   restant dans le domaine de la séduction, quand par exemple ils emploient des médiums classiques (la   sculpture, la peinture) sans volonté de détournement. En plus d'une pauvreté assumée de matériaux,   d'un goût pour la texture dentelée et insondable, du délire spasmophile, des glacis patients, Dowd   et Gerstberger jouent le pouvoir insidieux, pervers parce que jamais et toujours-déjà démasqué,   du décor. Un baroque, privé de ses allégories, dont le chaos logiquement déséquilibré pourrait   projeter vers l'infini des fantasmes et des doutes.
 
        
        
        
        
        
        
           It's  simple  : two  artists known by a few in paris, an American living in London and a  young man from the French provinces, some colour, and some forms that   maybe be fresh. A lot of things bring them together, let's cite a  few…It's important to keep in  mind that Luke Dowd and Yann Gerstberger are not into reference. This  is a quiet discourse. They corrupt luxury signs while remaining  seductive. They use classic medias (the painting, the sculpture)  without any will of “détournement“. On the top of a cheapness of  materials, they have a taste for texture and a process similar to a  spasmodic delirium often at odds with the patiently applied layers.  Dowd and Gerstberger play on latent power, perverting and umasking  the décor. When the baroque is deprived of its allegories, logic and  balance are thrown into chaos resulting in fantasy and doubt.
     
   
   
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