|  | La retenue Cécile Noguès et Michael Van den Abeele
 du  22 juin au 20 juillet 2013vernissage le samedi 22 juin à 18h00
 à la Galerie Sémiose54, rue Chapon
 75003 Paris
 www.semiose.com
 english below       Dans son unité de               temps et de lieu, l'exposition propose d'abord une               situation et des faits. La retenue montre               donc des actes et des précautions.Car qu'en est-il aujourd'hui de l'expression ?             Est-ce qu'un mouvement du corps, figé sous forme de             sculpture ou de peinture, peut encore être encore vu comme             l'émanation d'un état mental, la preuve d'une empathie entre             un auteur et un spectateur ? Comment se mesure alors la             gratuité d'un geste ou d'une idée quand la tache et le             sursaut on été remplacés par leurs images ou une manière ?             Comment prêtons-nous attention à des caractéristiques             formelles, qui n'ont ni codes, ni concepts, ni argument             expressionniste ? L’œuvre peut-elle enfin être la preuve de             l'existence d'un doute affirmatif ?
 Jusqu'à il y a peu, par un étrange jeu anthropomorphique, le             critique investissait dans l'œuvre des humeurs et des             psychologies. La retenue est le début d'une             réflexion sur un possible troisième degré, une troisième             voie dans laquelle le signe prend d'autres sens : il est             illusion et plaisir, à un degré supérieur de conscience où             le pathos n'a plus de place, mais est remplacé par humour et             accents visionnaires, façon de montrer la vacuité du             jugement de goût et du dispositif.
 La discrétion est dans le détail. Par elle, alors et             seulement, La               retenue fera l'éloge du style.
 
 image : Sans titre, Cécile Noguès, 2010céramique
 dans le cadre de l'évènement Nouvelles Vagues - Palais de Tokyo -
 In its unity of time and place, the art exhibition           offers a set           situation—offers facts. “La Retenue” (“The restraint” ?)           displays therefore a           history of acts and precaution.Where are we at today with the individual expression?           Can a movement of           the body, frozen in place as sculpture or painting, still be           seen as the           manifestation of a mental state, proof of empathy between an           artist and a           viewer? How then is the gratuity of a gesture or idea to be           measured, when           stains and spasms are replaced by their pictures or manners ?           How do we pay           attention to formal characteristics that have no codes, no           concepts, no           expresionnist scenarios? Can the work of art be the proof of           the existence of           an “affirmative doubt”?
 Until quite recently, through a strange anthropomorphic           game, critics           invested in the work of moods and psychologies that they saw           in the artist. “La           Retenue” is the beginnings of a reflection on another possible           level, a third           way by which the sign takes on other meanings. It is illusion           and pleasure at a           degree that is higher than consciousness, where pathos no           longer fits in but is           replaced by humor and visionary notes, a way of showing the           emptiness of judgement           of taste and process.
 Discretion comes to the fore by the detail. Because           then and only then, “La           Retenue” will sing the praises of style.
     
 
 
 
 
 
 
 
   photographies d'Aurélien Mole, courtesy Galerie Sémiose |